Le Grand-Hôtel du Cap-Ferrat auréolé par le magazine Condé Nast Traveler

Grand hôtel du cap

Quiconque s’est déjà promené dans le parc boisé et fleuri, quiconque a bénéficié d’un massage en plein air dans un pavillon spécialement aménagé pour la circonstance, quiconque a plongé avec délice dans l’immense piscine que l’on croirait en pleine mer du Club dauphin ne sera pas surpris de la distinction qui vient auréoler l’un des plus prestigieux établissements de la Côte d’Azur.

Le Grand-Hôtel du Cap-Ferrat, appartenant au groupe « Four Seasons Hotel », se hisse à la première place du classement des 12 meilleurs hôtels en France et Monaco (hors Paris) établi par le célèbre magazine de voyage américain Condé Nast Traveler. Un véritable honneur lorsqu’on sait que ce sont les lecteurs qui votent en fonction de leur expérience. Nul doute que ce site d’exception qui bénéficie d’un service de grande qualité a ébloui les voyageurs les plus exigeants. Ceci d’autant plus que le Grand-Hôtel est également un haut lieu de la gastronomie sous la direction du Chef Yoric Tièche, avec le restaurant étoilé « Le Cap », le Bistrot Chic « La Véranda », et le pool side Grill du Club Dauphin pour déjeuner les pieds dans l’eau, au bord de l’une des plus mythiques piscines de la Côte d’Azur. Le bonheur assurément.

club dauphin

Grand-Hôtel du Cap-Ferrat, 71 Boulevard du Général de Gaulle, 06230 Saint-Jean-Cap-Ferrat
Téléphone : 04 93 76 50 50

 

Le monde flottant de Céleste Boursier-Mougenot à la Biennale de Lyon

IMG_2482Le mouvement c’est la vie et l’aléatoire son essence-même. Rien de fixe, de permanent ou de prévisible. La nature et ses débordements nous le rappellent constamment. A sa façon, en maniant le son et ses vagues, autant de mouvements sur une partition qui s’écrit au fur et à mesure et précisément sans battre la mesure, Céleste Boursier-Mougenot s’approprie le thème subtil retenu par la 14e Biennale de Lyon « Mondes flottants ».

clinamen v2 de Céleste Boursier-Mougenot loge dans le dôme géodésique de Buckminster Fuller en plein cœur de la ville, là où la capitale des Gaules ancre ses racines, entre Saône et Rhône. Sur l’eau bleutée des porcelaines divaguent, tournent et s’entrechoquent. Rencontres mélodieuses sous l’effet d’un léger courant, ronde incessante et pourtant toujours recommencée. On ne se baigne jamais deux fois dans le même fleuve pas plus qu’on ne peut suivre l’évolution de ces bols blancs dont la danse tient de l’improvisation..  Un paysage visuel et auditif à la fois apaisant et immersif. Une véritable expérience qui tient de la rêverie autant que de la réflexion. Magique.

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Flânerie en Baie de Somme, sérénité et beauté sauvage

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« Rien de plus joli que les bords de la Somme. Ce n’est qu’arbres, prés, herbages et villages charmants. Mes yeux y ont pris un bain de verdure. Rien de grand, rien de sévère, mais une multitude de petits tableaux flamands qui se suivent et se ressemblent… ». Ainsi parlait Victor Hugo, amoureux de ces bouts de terre où le temps semble suspendu, où la nature déploie ses trésors en toute quiétude.

Un petit tour dans ce paradis des oiseaux fouette le sang et l’âme. On goûte l’immensité pâle lorsque la mer basse se noie dans l’horizon; on frétille en la voyant gagner la plage en ruisseaux vivifiés par les courants. Les oiseaux sont partout et les phoques pointent le bout de leur nez dans le couchant. Vision féérique alors que le rouge flamboie.

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De la cité médiévale de Saint-Valery-sur-Somme aux contours romantiques du Crotoy, la découverte se fait tranquillement à pied, à vélo ou par le petit train touristique à vapeur mis en place pour faciliter le périple. Des visions marines et bucoliques, de grandes étendues préservées de la tourmente, de véritables peintures composées par les minéraux, les algues, les coquillages et crustacés. Rien d’agressif et pourtant une nature forte, parfois grise, toujours vivante au gré des marées.

Un établissement allie toutes ces vertus, posé dans un parc au bord de l’eau. L’hôtel du Cap Hornu permet une halte au cœur même de ces paysages d’exception. Un accueil de qualité, un cadre idyllique. L’idéal pour un court séjour ressourçant. Et côté restaurant, le Bistrot des Pilotes, au centre de Saint-Valery-sur Somme, vous offrira le meilleur des produits de la mer. Le plein d’iode dans l’assiette et la vue sur les barques.

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 Hôtel du Cap Hornu, 1350 chaussée du Cap Hornu, Saint-Valery-sur-Somme, tel 03 22 60 24 24

Bistrot des Pilotes, 62 rue de la Ferte. Saint-Valery-sur-Somme, tel 03 22 60 80 39

Un grand monsieur nous a quittés, Antonio Sapone n’est plus

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Il y a des fois où les mots font défaut. Il m’a fallu quelque temps pour pouvoir dire ici le chagrin que me cause la disparition du galeriste niçois Antonio Sapone. Cette poignée de main avec Hans Hartung, ici au déclin de sa vie, illustre parfaitement les liens qu’entretenait Antonio avec les artistes.

Un homme qui incarnait à lui tout seul le meilleur de l’Italie: le goût de l’art, la chaleur humaine, la générosité. Lors d’une visite à Bellona, son village, où il créa un centre culturel au milieu d’oliviers centenaires, il me parla de la restauration d’une chapelle oubliée du 16e siècle, perdue dans les collines, alors qu’il exposait un peu plus bas, dans sa propriété, des artistes contemporains. Anecdote révélatrice du parcours de celui qui chérissait le passé dans ce qu’il offre de plus touchant sans jamais cesser d’être tourné vers l’avenir et d’aider la création vive.

Et ce voyage ponctué de rires et de conversations passionnantes fut agrémenté par la  mozzarella incomparable de ces petits producteurs qui, eux aussi, étaient les amis de celui qui, en dépit d’une réussite fulgurante, restait humble, accessible et profondément bon. Une intelligence du cœur qui explique sans doute l’amour que lui vouent ses artistes et leurs héritiers d’âme.

Dans la préface d’un ouvrage célébrant ses liens avec le merveilleux photographe André Villers j’écrivais: « Antonio entra un peu en art comme on entre en religion. Avec foi, amour et générosité. Il devint le célèbre galeriste qui exposa à Nice les figures marquantes de notre temps et qui, sur la scène internationale, acquit une renommée fulgurante. Un parcours étonnant sans jamais s’écarter des valeurs essentielles qu’il défend en tant qu’homme et et tant que marchand, au premier rang desquelles l’amitié ».

Oui, cette amitié avec un grand A qui lui a valu une estime profonde de la part des artistes et de leurs proches. Je partage leur peine. Antonio, tu nous manques déjà. Cruellement.

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