La somnambule au théâtre de la Fenice, magique!

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Venise, la Biennale. La création contemporaine dans tous ses élans, ses excès, ses inventions. Echevelée, frémissante, bluffante ou agaçante… Des expositions qui se jouxtent, au coude à coude, au sein d’un patrimoine proprement hallucinant. Des palais qui s’ouvrent comme des coquillages nacrés de perles fines, ruisselants d’or et de stucs.

Et puis, une parenthèse musicale dans le temple de l’opéra vénitien, la Fenice. Incroyable théâtre qui renaquit de ses cendres à trois reprises et qui aujourd’hui s’offre dans son décor d’origine pour accueillir la fine fleur de l’art lyrique. On jouait ce soir-là « La sonnambula » de Bellini avec, dans le rôle d’Amina, une incroyable soprano Irina Dubrovskaya qui, hormis une voix d’une virtuosité étonnante, alliait la grâce du mouvement à un jeu expressif mais retenu. Du grand art que n’ont d’ailleurs pas démenti les autres interprètes en parfaite osmose dans ce chef d’œuvre du compositeur sicilien. Une représentation magique.

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