Il est des êtres lumineux. Franta est de ceux-là. L’artiste qui a accroché de nouvelles œuvres (superbes) à la Bogéna Galerie s’est livré en toute intimité lors d’une rencontre conviviale. Répondant aux questions sur son évolution, son parcours artistique et ses origines tchèques, il ne s’est toutefois pas départi d’une certaine réserve, l’essentiel, et c’est heureux, se trouvant dans ses tableaux. Des figures profondément signifiantes, puissantes et parfois énigmatiques car elles renvoient à l’humain dans ce qu’il a de plus complexe, périlleux et insondable.
Franta va bientôt exposer dans deux lieux mythiques de Vence, à la fondation Emile Hugues et à la chapelle des Pénitents Blancs. Deux grandes manifestations qui donneront à voir les différentes périodes d’un artiste devenu pleinement azuréen. Ses racines ont toutefois été mises en exergue l’autre soir grâce à la prestation d’un violoniste de l’opéra de Nice invité par Bogéna Gidrol, Marc Sikora qui nous a offert des partitions tziganes. Une soirée qui s’est terminée par l’audition de « La Vitava », le poème symphonique de Bedrich Smetana, véritable ode à la liberté. Un message en parfait accord avec l’univers de Franta.
Bogéna Galerie. 777 route de la Colle. Saint-Paul