Céleste Boursier-Mougenot crée un tsunami au Palais de Tokyo

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Certains étaient amusés, d’autres sidérés. Ma cousine (qui n’est plus toute jeune) n’a  « rien compris ». « Je ne sais pas ce que je vais pouvoir dire à mes amis auxquels je raconte toutes mes visites d’expos. Mais, là, vraiment, ce n’est pas possible… ».

Le plasticien niçois Céleste Boursier-Mougenot, qui représente la France à la Biennale de Venise, a créé l’événement au Palais de Tokyo inondé pour son installation « Acquaalta ». Un paysage lacustre aménagé pour offrir au visiteur une expérience sensorielle inédite et dire les menaces de la marée montante. Chacun est invité à prendre place dans une embarcation sommaire et à se frayer un chemin dans le labyrinthe aquatique aménagé pour la circonstance.

Un monsieur assez sympa m’a dit: « Vous voulez bien ramer… ». Et il s’est détendu à l’arrière avant d’avouer: « En fait j’ai beaucoup navigué. J’ai fait de la voile pendant des années ». Le goujat! Je n’ai fait ni une ni deux et lui ai passé le relais. Beaucoup plus cool pour moi. J’ai pu ainsi laisser voguer mon imagination entre l’horizon et Venise.

Après avoir ramé, les visiteurs parcourent l’exposition tandis que leurs mouvements sont filmés et retransmis en direct sur les murs. Vient ensuite la phase du repos et de la méditation. On se retrouve allongé sur une sorte d’île, cerné par des images qui défilent. Tout ceci en musique, l’artiste étant avant tout soucieux de créer un univers sonore en adéquation avec les images qu’il agence. Il le revendique: « Il n’y a que cela qui m’intéresse: expérimenter! ».

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